Accueil > Europe et international > Jérusalem désirée, disputée, confisquée.

Jérusalem désirée, disputée, confisquée.

Le Mercredi 5 mai 2010 de 19h30 à 22h30

mercredi 14 avril 2010, par LDH Paris 14e

L’Association France Palestine Solidarité Paris 14 vous invite à assister à une Table-ronde : "Jérusalem désirée, disputée, confisquée."

Mercredi 5 mai 2010 de 19h30 à 22h30
Salle des Fêtes de la Mairie du 14ème - 12, rue Durouchoux
Accueil à partir de 19 heures

• Qu’est-ce qui, autour de cette ville, empêche la solution du conflit ?
• La résistance populaire non-violente à cette politique
• Les perspectives de solution envisageables

Depuis plusieurs semaines, Jérusalem-Est est le théâtre
d’affrontements violents entre la police israélienne et des Palestiniens
soutenus par des pacifistes et anticolonialistes israéliens à la suite d’une
série de provocations du gouvernement israélien : extension continue de
la colonisation de la partie palestinienne de la ville et annonce de
construction de nouveaux logements pour des colons, confiscation de
maisons palestiniennes, appropriation de lieux saints...

Un des obstacles, voire même l’obstacle majeur, qui semble
indépassable de part et d’autre, à la solution du conflit entre Israël et les
Palestiniens, réside dans le statut futur de la ville de Jérusalem. Celle-ci
a été unilatéralement « annexée » par l’Etat d’Israël et déclarée
« capitale éternelle et unifiée de l’Etat d’Israël » en 1980, au mépris du
droit international et en dépit de la non reconnaissance de ce fait par la
totalité des membres de l’ONU. Pour les Palestiniens, il n’y aura pas
d’Etat palestinien sans Jérusalem-Est comme capitale.

Jérusalem est aussi une ville « sainte » pour des millions de
chrétiens, de juifs et de musulmans du fait même qu’elle abrite les « lieux
saints » juifs, chrétiens et musulmans. La politique d’annexion et
d’exclusion menée par Israël à Jérusalem remet en cause, outre son
identité de ville multiculturelle, son statut de ville ouverte pour les trois
religions prôné par les Nations unies.

A l’intérieur de Jérusalem-Est, des comités de quartiers ont
rejoint la lutte non violente de la coordination des comités
populaires des villages dévastés par le mur en Cisjordanie.

La continuation de la politique israélienne dans la ville met
en danger la paix à un niveau mondial. Tous les pays, en particulier
les plus puissants sont donc concernés.

Or, l’Europe ne rend pas publiques les observations et les
propositions des diplomates de ses propres Etats membres en poste à
Jérusalem qui, dans leurs rapports annuels, en particulier celui de 2005
mis à jour en 2008, constatent cette politique d’annexion et demandent
que des mesures soient prises par l’Union européenne pour y mettre fin.
Quant à la France aujourd’hui elle ne favorise guère les initiatives
pouvant aller dans le sens demandé par ces diplomates.

Pour en savoir plus sur l’action de l’Assocation France Palestine Solidarité : www.france-palestine.org
Pour contacter le groupe local AFPS PARIS 14 : afps.paris14@gmail.com
Ouverture par M. Pascal CHERKI
Maire du 14ème arrondissement

Table-ronde animée par M. Bernard RAVENEL : Président de la Plate-forme des ONG françaises pour la Palestine

M. Elias SANBAR : Historien, représentant permanent de la Palestine à l’Unesco

Mme Sossie ANDREZIAN : Chercheuse au CNRS

M. Jean-Paul CHAGNOLLAUD : Professeur de sciences politiques à l’Université de Cergy Pontoise, directeur de la revue Confluences Méditerranée

M. Michel WARSCHAWSKI : Président du centre israélien d’information alternative, écrivain